CE N'EST QU'UN AU-REVOIR
Le
30 Juin dernier, nos trois volatiles organisaient leur jubilé. Les
hostilités ont commencés vers 17h avec un match entre "l'équipe
des oiseaux" composée de joueurs euh... on va dire expérimentés
(et pour certains très expérimentés) et de l'autre l'équipe des
"jeunes" dites des gazelles. Le fait du match aura été
l'avènement sur le tard d'un demi d'ouverture d'exception qui part ses
cadrages-débordement à faire perdre le slip au défenseur et ses
multiples feintes du ventre a fait vibrer l'Etang-Neuf.
L'affaire s'est poursuivi à la Ferme dans les bassines de punch et de sangria. Au cours de l'apéritif et comme le veut la tradition, Les Bérets Fraisés ont accueillis au sein de leur confrérie 4 nouvelles têtes. Ainsi, l'organisateur des stages de début de saison, le cuistot des phases finales et des soirées, la femme de ménage en chef du club-house et l'instigateur du site accessoirement adjoint de Jojo avec les cadets ont été intronisés. Dans les milieux autorisés, il se murmure que Jean-Remi TEIXIER, Olivier BILLAULT, Natahalie MARTIN ont failli noyer leur fraises dans des litres de punch. Heureusement, faisant preuve d'une maîtrise impeccable, le 4ème larron que nous ne citerons pas ici pour ne pas faire souffrir sa modestie a veillé sur ce petit monde. Il rappelle d'ailleurs aux trois fraisés cités plus haut que le repas de la promotion des Lolo's aura lieu le 11 Août. En attendant les photos de la soirées, je laisse Guillaume vous faire un tableau rapide mais réaliste de la carrière des Lolo's et de Jéjé. |
Mesdames et Messieurs, Nous allons procéder à la remise des trophées de
l'asml pour honorer 3 figures du club qui vont migrer vers des cieux
plus ensoleillés. Laurent
DEVIC dit le Mouloud-Aboyeur (très rare un oiseaux qui aboie) Après avoir végété dans des petits clubs sans
envergure, d'abord en province gasconne, puis en région parisienne, sa
carrière prend un tournant fulgurant lorsqu'il se décide à signer
pour un club ambitieux, pour tout dire le club leader de l'Hurepoix. Il est un peu surpris au début, car pour lui
jusqu'ici rugby rimait avec amitié, plaisir de jouer, apéro. A
Marcoussis, il apprend d'autres valeurs qui lui permettent enfin
d'exprimer tout son talent : entraînement physique poussé à l'extrême,
répétition à n'en plus finir des phases technico-tactiques mais
surtout rigueur alimentaire surveillée et rythme de vie cadenassé. De tous les grands gestes techniques qu'il aura
appris dans ce grand club, il en est un qu'il maîtrise avec une
perfection insolente : les anglais appellent ça le "rucking",
les néo-zelandais le "stamping", les irlandais le "fighting
spirit", les sud-africains l' "engagement physique" ….
mais pour nous qui sommes moins faux-cul, cela restera toujours le bon
vieux coup de pompe. Il était en effet le maître absolu du coup de
chausson, le grand timonier de la godasse, le leader maximo du fouetté
de crampons … et beaucoup pense qu'il sera difficile de lui trouver un
remplaçant dans ce secteur bien particulier du jeu de rugby. Nul doute qu'il saura transmettre tout son savoir aux
catalans, qui en ont bien besoin. Son trophée ne sera pas une godasse d'or, car ça
n'aurait pas fait classe dans un club qui vient de terminer une saison
sans carton. Son trophée sera le neuf d'or. Pour remettre le neuf d'or à Laurent Devic,
j'appelle Eric PEPIN Sportif de haut rang, son cœur a toujours vacillé
entre 3 catégories pourtant fort différentes : La première d'entre elle, le rugby. Il fût l'un des
pionniers de l'US Limours, un club qui dès les premières années de
son existence inspirait la crainte dans tout le canton, de Roussigny à
Frileuse, de Pecqueuse jusqu'à Machery, le simple fait d'énoncer le
nom de l'US Limours faisait pâlir tous les patrons de bistrot. Eh oui Jérôme
était bien l'un des piliers de cette grande équipe qui dévastait
autant de club house à l'extérieur qu'elle prenait de points à
domicile. Sa seconde passion est plus secrète : le cyclisme,
quoi de plus normal pour cet amoureux de l'effort physique., Il n'a
malheureusement pas pu pratiquer cette discipline avec régularité. On
peut toutefois se souvenir durant les saisons 96/97 et 97/98 qu'il fit
une tentative de conciliation entre rugby et vélo, puisqu'il fut le
premier rugbyman à jouer avec un casque de cycliste de 1935. Les
Kronfeld, Magne, Betsen et compagnie ne sont que de pâles copieurs de
celui qui se faisait appeler à l'époque "el playmobile". Enfin sa discipline sportive préférée, la
discipline reine, celle où il excelle …
une discipline pointue : l'apéritif
sans barreur , spécialité : pernod , catégorie : moins de 78 Kilos
500 avant le début de l'épreuve. Nul doute que sur sa terre d'accueil toulousaine, il
continuera à pratiquer assidûment au moins une de ses discipline
favorite … laquelle ? Lui seul le sait … Son trophée ne sera pas une bouteille de pernod
d'or, ça n'aurait pas fait classe dans un club qui vient de terminer
une saison sans boire une goutte d'alcool. En souvenir du superbe
couvre-chef dont il s'était affublé durant les saisons 96/97 et 97/98,
son trophée sera un casque d'or. Pour lui remettre son casque d'or, j'appelle … Laurent BOIX, dit le yoye dévastateur Il y a en France des joueurs qui ont su prendre le
virage délicat du professionnalisme. Ne pouvant résister à l'appel de
l'argent, de l'argent fou, de l'argent roi … Il a décidé de nous
quitter pour aller jouer dans l'hémisphère sud de la France. Son cœur balance encore entre deux clubs de la
banlieue Toulousaine : les "super cougars-bulldozers volants"
de Balma en National 2 ou les "cassoulets cogneurs" d'Aigrefeuille
en 4ème série… Ne doutons pas qu'avec l'expérience
rugbystique accumulée dans le grand club qu'il s'apprête à quitter
… son choix sera forcément le bon. Jurons que les propositions ne manqueront pas. Quel
club pourrait refuser l'apport d'un joueur qui, au delà de ses talents
de rugbyman, possède un vrai talent de chimiste. En effet, ses potions savamment distillées ont fait
autant de victimes le jeudi soir que ses placages le dimanche après-midi
… placages eux aussi savamment distillés. Les plaquages de lolo boix
sont en effet dévastateurs, plus d'un y ont laissé leurs dents … et
on prétend même qu'un jour certains ont même fini par chier les
siennes. Son trophée ne sera pas une dent en or ça n'aurait
pas fait classe dans un club qui vient de terminer une saison sans aller
au féria de Vic. Pour commémorer ses origines catalanes, son trophée
sera le grillage d'or. Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi un
grillage d'or, demandez à lolo ou, si vous vous sentez courageux, à
Laganar. Pour lui remettre son grillage d'or, j'appelle
Dominique BOIZART
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